L'exposition General Dynamics fait suite à d'importants travaux de restauration de sa coupole.

L'exposition réunit trois artistes ayant en commun de recycler des formes, issues de l'histoire de l'art et de la culture de masse. Les références et les sources sont multiples : ces oeuvres puisent autant dans l'Op art, le pop et le minimalisme, dans les magazines spécialisés dans la customisation des voitures, dans le skate-board et les sports de glisse, que dans les romans anciens de science-fiction et dans les magazines publicitaires des tours opérateurs.

Loin de chercher à illustrer un propos thématique, cette exposition veut laisser évidente la richesse de ces oeuvres, leur polysémie, les multiples relations qu'elles tissent non seulement avec une histoire des formes, mais aussi avec une culture héritée des pratiques et de l'imagerie commune à un grand nombre. Pour créer ces liens, les artistes préfèrent la suggestion et l'évocation,mais cet "ailleurs" de l'oeuvre, ses sources et son environnement n'en sont pas les objets. L'oeuvre est aussi et avant tout une question de regard, et ces oeuvres ont en commun leur forte présence visuelle, physique qui sert au-delà de cette dimension perceptive, "rétinienne", à refaçonner leur environnement, pour un rapport renouvelé avec la culture et l'histoire.