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Didier Courbot use de démarches diverses, interventions dans l'espace public urbain, photographies, vidéos, pour questionner notre rapport à l'espace public. Ses oeuvres témoignent d'une préférence pour les situations immédiates, les déplacements, les décalages, et pour le banal retouché.
Dans la série de photographies Needs (2001-2003), l'artiste exécute des petits gestes simples dans l'espace des villes qu'il appelle des "actions publiques pour des espaces publics" : infimes arrangements (il plante sauvagement des arbres à Paris, Needs (Paris), 2003), modestes réparations (il remplace une latte d'un banc public à Prague, Needs (Prague), 1999), ingénieuses adaptations toujours au service des usagers. Des petits gestes dérisoires qui traduisent "une attention, un rapport intime à l'espace public" en prenant soin de l'environnement.
Si les villes sont depuis longtemps les espaces de prédilection de son travail, Didier Courbot éprouve le besoin de déplacer son questionnement dans des territoires ruraux. En 2001, Didier Courbot a séjourné dans un village du Québec, à Saint-Jean Port-Joli. Il a souhaité réitérer l'expérience à Lindre-Basse pendant la période mai-juillet 2004.
Le projet développé par Didier Courbot lors de sa résidence porte sur les spécificités du paysage du Parc Naturel Régional de Lorraine : "qu'est-ce que ce paysage d'un point de vue naturel ? Qu'est-ce qui dans les méthodes et les matériaux de construction produit son identité ? Y a-t-il des techniques particulières liées à cet environnement ? est-il possible pour un artiste de les utiliser pour produire une oeuvre ? ".
Né en 1967, Didier Courbot vit et travaille à Paris. Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure du paysage à Versailles, il participe dès 1997 à des expositions collectives, dont "Regarde, il neige (schizogéographie de la vie quotidienne) " au Centre d'art contemporain de Vassivière en Limousin en 2003 et plus récemment "Le proche et le lointain" au Domaine de Kerguéhennec en 2004.
Après ses premières expositions personnelles en 1997 dont "I just can't let the feeling go, -Yeah, sure." à la galerie Chez Valentin et " Voyage avec quelques uns de mes amis, carte blanche à Didier Courbot" à la Fondation Cartier à Paris, il a récemment exposé à la galerie Susan Hobbs à Toronto et au Domaine de Kerguéhennec avec Roman Ondak en 2004.Didier Courbot a été pensionnaire de la Villa Médicis en 1999. Il est représenté par la galerie Nelson à Paris.