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Gaëlle Boucand s’intéresse à la mémoire récente du XXe siècle, une Histoire parallèle qui laisserait derrière elle « quantité de ratés » ou d’inventions oubliées.
« C’est la marge d’erreur, la différence fluctuant entre ces ratés et un paysage high-tech infini que je cherche à saisir. Je cherche les points stratégiques sur les courbes de cette différence. Des espaces, des objets à la fois proches et anachroniques parcourent mon travail. Une impression de proximité, un sentiment de périphérie. » Gaëlle Boucand se penche sur des lieux isolés, « surdéveloppés par rapport à leur environnement (base scientifique subarctique) », ou n’ayant au contraire « pas suivi l’avancée urbanistique alentour (île à l’abandon au cœur de New York…) ».
Elle utilise « des technologies en passe de disparaître : vidéovisualiseur, lecteur de microfiche, visionneuse à diapositives… ». « Ces machines inadaptées au monde contemporain – progressivement écartées par le progrès technique – côtoient ou retransmettent au fil des pièces des images de ces espaces-bugs. »
Gaëlle Boucand collabore pour la réalisation de certaines pièces avec Maud Assila qui développe un travail d’écriture.
Gaëlle Boucand est née en 1980. Elle vit et travaille à Paris et Berlin. Elle est diplômée de l’école des beaux-arts de Paris en 2006 et obtient une bourse de résidence au Pavillon du Palais de Tokyo à Paris en 2007/2008. Depuis 2005, elle a exposé son travail à La Générale, au Passage de Retz ou au Bétonsalon à Paris, mais aussi à Genève à Attitudes (commissariat Christian Bernard) à Berlin, San Francisco et New York.
Maud Assila est née en 1978. Elle vit et travaille à Bordeaux. Après des études de lettre, elle s’est spécialisée dans la comparaison entre littérature et arts visuels. En 2006, elle a terminé une thèse de sémiotique sur le dédoublement dans l’art contemporain.