Espace Presse



Contactez-nous si vous souhaitez obtenir un accès presse

Espace Artiste



Contactez-nous si vous souhaitez obtenir un accès artiste
Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription est confirmée.

Newsletter

Inscrivez-vous à notre newsletter pour suivre nos actualités.

Nous utilisons Brevo en tant que plateforme marketing. En soumettant ce formulaire, vous acceptez que les données personnelles que vous avez fournies soient transférées à Brevo pour être traitées conformément à la politique de confidentialité de Brevo.


Dan Walsh

Du Dimanche 26 Octobre au Dimanche 1 Février 2004


Les compositions abstraites de cet artiste américain interrogent les mécanismes de perception dans des dispositifs variés : toiles sur châssis, interventions in situ, éditions de livres, mais aussi à travers l'organisation d'expositions incluant l'invitation à d'autres artistes(1).

La singularité des oeuvres de Dan Walsh tient en partie à la conscience qu'elles semblent avoir d'elles-mêmes, des agencements de leurs motifs géométriques et des spécificités de leurs lieux d'inscription.

L'architecture particulière de la Synagogue, sa théâtralité, son espace sur deux niveaux, la singularité de ses proportions constitue ainsi un nouveau lieu d'expérimentation pour Dan Walsh, qui y formulera un projet spécifique.

A la différence de nombreux peintres abstraits, Dan Walsh ne s'inscrit pas dans une démarche métaphysique ou autoritaire, où la recherche de perfection dans la production de formes tiendrait une part prédominante. Au contraire, ses recherches évacuent un possible "au-delà" symbolique du tableau au profit d'une dimension humaine et perceptive : les lignes, points et rectangles qui s'organisent sur le tableau assument leur facture manuelle; leur échelle et leur positionnement indiquent l'attention constante de l'artiste pour la perception physique et le point de vue du spectateur.

Les imperfections dans le tracé des rectangles, l'animation qui résulte des agencements des formes, les couleurs vives et l'efficacité graphique des traits contribuent à donner à ces oeuvres une dimension ludique, et les intrusions à l'extérieur du tableau, dans l'espace d'exposition, établissent une forte relation au visiteur. Dans ces peintures, les lignes horizontales fonctionnent fréquemment comme des sortes d'étagères où seraient disposés ces rectangles vides ou pleins, ou comme un axe sur lequel ils semblent glisser; les structures verticales appellent plus particulièrement des questions de pesanteur à se jouer.

La répétition de motifs simples, et la multiplication des combinatoires (avec, parfois, une mise en abyme par la présence dans le tableau de représentations de tableaux antérieurs) évoquent les scénarios possibles de relations sans objet, animées de mouvements, de rapprochements, de pesanteurs, d'effets de masse ou d'isolement. Les formes rectangulaires, évoquant plus ou moins une multiplication d'ordinateurs retouchés façon bande dessinée, les motifs orthogonaux comme autant d'architectures sommaires semblent véhiculer un regard amusé et distant sur une vie contemporaine peuplée de géométrie, dont la grille et l'écran seraient deux signes récurrents.

(1) : "Seven grays", exposition à la Galerie Paula Cooper, New York, 9.01.02-09.02.02 ///

Collaboration avec Olivier Mosset, du 07.09.02 au 27.10.02, Ccnoa, Bruxelles.

 

Dan Walsh est né en 1960 à Philadelphie, Etats-Unis. Vit et travaille à Brooklyn, New York/NY. Il est représenté par la Galerie Paula Cooper, New York.